Turquie : « pas de place pour le pessimisme, nous serons victorieux ! » 

Le 28 mai dernier, Recep Tayyip Erdoğan a été réélu président de Turquie avec 52% des suffrages. Nous traduisons ici le communiqué de nos camarades du TKP ( Parti communiste de Turquie ) en réaction à ce résultat.

PAS DE PLACE POUR LE PESSIMISME. NOUS SERONS VICTORIEUX ! 

Que ceux qui tentent d’enfermer la lutte du peuple dans les urnes se taisent !

28/05/2023

Les résultats du second tour des élections présidentielles sont en grande partie définitifs. Bien sûr, on ne peut pas dire que ce qui ressort de ces élections, qui étaient censées déterminer le destin de la Turquie, représente l’espoir d’un avenir radieux.

Cependant,

Tous les droits politiques de notre peuple ont été abolis,

Le droit de grève lui a été retiré,

La possibilité pour les gens de s’organiser a été usurpée,

La détermination à lutter a été brisée par l’unité du gouvernement et de l’opposition,

En d’autres termes, était-il possible pour un peuple aussi désarmé, à bien des égards, de réussir contre cette grande obscurité ?

Contre un gouvernement qui, depuis 20 ans, s’est maintenu au pouvoir en opprimant la classe ouvrière et les pauvres, en s’attaquant aux valeurs de la république, pouvait-on remporter une victoire sans toucher aux piliers sur lesquels repose ce gouvernement, sans appeler à la laïcité, sans appeler à l’indépendance, sans appeler aux nationalisations ?

La défaite d’Erdoğan était une possibilité réelle. Si cette possibilité ne s’est pas concrétisée, il faut en chercher la raison non pas dans l’invincibilité d’Erdoğan, mais dans le style politique de l’opposition qui déforme et dénature la position anti-Erdoğan de la population. Les forces représentant les travailleurs ne peuvent pas triompher dans une atmosphère politique paralysée par le fait d’être cantonnés aux urnes.

L’espoir ne réside pas dans les urnes. Que ceux qui tentent d’enfermer la lutte du peuple dans les urnes se taisent !

Rappelons encore une fois qu’Erdoğan est faible et voué à la défaite. Tant que notre peuple aura la confiance en lui-même nécessaire et qu’il se lèvera comme il l’a fait il y a dix ans (Révolte de Gezi – 2013).

Le Parti communiste de Turquie appelle les travailleurs à s’organiser dans ses rangs en faveur de la laïcité, de l’indépendance et du socialisme, non seulement contre le gouvernement AKP, mais aussi contre toutes les solutions bourgeoises et les fausses oppositions. Pas de place pour le pessimisme !

Ce pays est le nôtre et nous serons à coup sûr victorieux !

Parti communiste de Turquie

Comité central

Équateur : menacé de destitution, le président conservateur Guillermo Lasso dissout le parlement

Photo : les leaders du FUT, principale confédération syndicale du pays, appellent à l’unité des travailleurs face à Lasso.

L’Équateur, pays sud-américain de 17 millions d’habitants, traverse une grave crise politique. Depuis vendredi 19 mai, le président Guillermo Lasso et son gouvernement détiennent les pleins pouvoirs.

Guillermo Lasso, président conservateur élu en 2021 et crédité de 15% de popularité dans les derniers sondages,était visé par un procès pour corruption et prise illégale d’intérêt. Le parlement, tenu par une alliance entre opposition, notamment le parti social-chretien et le Mouvement pour la révolution citoyenne, avait engagé une démarche de destitution qui s’apprêtait à aboutir.

En réponse à cela, le président a annoncé la dissolution du parlement. Il est le premier chef d’État équatorien a le faire. Cette situation de blocage institutionnel, dit de « muerte cruzada » (mort croisée), a été débloquée par la Cour constitutionnelle, qui a donné raison à Lasso. Le parlement a été dissous. De nouvelles élections législatives et présidentielles devraient avoir lieu dans six mois. 

En attendant cette échéance, le président a d’ores et déjà annoncé qu’il gouvernerait par décret, notamment en matière de politique économique. 

Avant même la validation de cette manoeuvre politique, Guillermo Lasso s’en était remis à l’armée, qu’il avait désigné comme arbitre en dernier recours.
Face à cela, le Frente de Trabajadores unidos (FUT), principale confédération syndicale du pays, a averti qu’elle se mobiliserait contre ces décrets. 

Nous retranscrivons ci-dessous le communiqué du FUT en réaction à la dissolution du parlement, traduit depuis le castillan. 

“Le peuple et les travailleurs face à la muerte cruzada.

La crise politique, économique et sociale continue et s’aggrave.Lasso a déclenché le décret présidentielle 741, face à une destitution imminente, ce qui lui permet de s’accrocher au pouvoir, d’arrêter les enquêtes pour corruption qui le vise, et d’appliquer son agenda néo-libéral. 

Le peuple et les travailleurs demandent qu’ils dégagent tous : Lasso, les parlementaires et les juges, tous corrompus et incapables. 

Pour le FUT, le plus important, c’est les intérêts du peuple et du pays, menacés par un gouvernement à tendance dictatorial. La répression politique et militaire annoncée ne fera pas taire la résistance du peuple et des travailleurs unis.

Le Frente de Trabajadores unidos ( FUT) propose au peuple équatorien un agenda prioritaire pour l’action syndicale et populaire : 

  1. La mise en place d’une politique publique qui garantisse la sécurité des citoyens et qui combatte la délinquance commune et le narcotrafic.
  2. Un travail digne, le respect du droit du travail et un renforcement de l’appareil productif.
  3. La justice fiscale, que l’impôt soit payé par ceux qui gagnent le plus.
  4. La défense et le renforcement de l’IESS ( Institut équatorien de sécurité sociale )
  5. Un service public de qualité entre les mains du public, la lutte contre la privatisation.
  6. La prison pour les corrompus de ce gouvernement et des précédents. Que tout ce qui a été volé soit récupéré. Nous demandons à la Fiscalia de progresser dans les enquêtes et la punition des cas de corruption.
  7. L’unité pour défendre la démocratie et la justice sociale, notamment en empêchant Lasso et les parlementaires de se représenter pour tromper les citoyens.
  8. Lutte contre la privatisation des secteurs stratégiques : l’électricité, les télécommunications, la Banque du Pacifique, etc.
  9. La défense des droits de la nature.

Le FUT apelle à la plus grande unité possible des travailleurs et du peuple pour combattre l’agenda néo-libéral du banquier Lasso.”

Le Comité Populaire du 15 novembre, qui rassemble plusieurs organisations politiques, appelle de son côté à la formation d’Assemblées populaires :

« Le Comité Populaire du 15 novembre appelle le peuple équatorien et toutes les organisations sociales au niveau national à former des Assemblées Populaires, compte tenu de la dissolution de l’Assemblée Nationale, nous pensons qu’il s’agit d’une opportunité historique d’exercer la démocratie directe à travers la construction commune d’Assemblées qui donnent réellement vie à l’esprit et à la volonté du peuple équatorien. »

La Jeunesse communiste de la Loire apporte tout son soutien aux travailleurs d’Équateur.

Un peuple uni ne sera jamais vaincu ! 

Journée mondiale de lutte contre l’homophobie : la JC Loire réaffirme son soutien à toutes les personnes LGBTI+

Dans son dernier rapport, l’association SOS homophobie montre que les actes LGBTphobes persistent. Les actes transphobes, eux ont bondi, avec une augmentation de 31% entre 2020 et 2021.
Ce constat doit alerter tous les communistes. Les actes et les discriminations envers les personnes LGBTI+ doivent être combattus partout.
À Saint-Étienne, on a constaté que l’homophobie avait cours parmi les élus de la majorité, comme l’a montré le chantage exerçait par Perdriau envers son ancien adjoint, Gilles Artigues.
La JC Loire soutiendra toujours l’émancipation des personnes LGBTI+. Notre rôle de communistes est en effet d’assurer l’unité de notre classe, aussi diverse soit-elle, en portant dans les luttes des revendications populaires défendant les prolétaires LGBT+.

De Stonewall à nos jours en passant par la Pride de Londres en 1984, qui vit la participation massive du Syndicat des Mineurs, le caractère de classe des luttes LGBT+ doit être souligné, et ce malgré leur récupération par les monopoles capitalistes et les institutions bourgeoises, les mêmes qui tolèrent pourtant des régimes réactionnaires et développent ou laissent prospérer des groupes néo-fascistes.

Contre cette récupération, il est important de s’approprier notre histoire : à travers la question de l’émancipation des minorités sexuelles et de genre, c’est celle de l’émancipation humaine dans son ensemble qui est posée. C’est le droit à chacun de vivre librement et dignement, de disposer d’une vie privée et sociale riche, correspondant à sa propre individualité.

Cette individualité, celle de l’être humain, riche et complexe, a toujours été contenue, freinée, mutilée, aliénée par les sociétés fondées sur l’exploitation. Les classes exploiteuses ont réduit l’être humain à n’exister qu’à travers des rapports de production. Ainsi, la première division sociale du travail, le genre, a divisé l’humanité entre hommes et femmes. Deux rôles déterminés, aux fonctions séparées. Il apparaît pourtant que ces catégories (celles du genre en première instance) ne peut permettre l’épanouissement complet de la vie psychologique, sociale, sexuelle et affective de l’individu. Elles ne peuvent être vécues que comme des aliénations.

La construction du socialisme-communisme permet de jeter les bases matérielles d’une telle émancipation, d’une part en garantissant l’autonomie matérielle des individus (travail, logement, santé…) et d’autres part en permettant le dépassement de la famille bourgeoise vers un nouveau type de famille, fondée avant tout sur « les liens d’amour et d’affection », comme le stipule le nouveau Code des familles de la République de Cuba, approuvé en septembre dernier par referendum.

Cuba offre ainsi un exemple concret de ce que le socialisme peut permettre comme émancipation, là où la « première démocratie du monde » autoproclamée (les USA) supprime le droit à l’avortement dans de nombreux Etats, mais discute également de la possibilité à ces mêmes Etats d’interdire l’homosexualité. Ainsi, Cuba socialiste garantit des parcours de transition sûrs et gratuits, sans psychiatrisation, tandis que le Parti communiste et les organisations de masse qui lui sont liées luttent au quotidien contre les LGBTIphobies.

Toutefois, la lutte commence dès maintenant. La tâche des révolutionnaires est de permettre l’unité de classe dans l’ensemble de sa diversité, et donc de lutter contre les préjugés qui la divisent. Cette unité est matérielle : elle se fait parce que nous avons tous intérêt à lutter ensemble pour nos droits. La lutte pour le logement (ouverture immédiate et massive de places en foyers d’urgence), contre le chômage et la précarité (de nombreuses enquêtes montrent que les personnes LGBT+ sont particulièrement touchées par ces fléaux), pour une éducation de qualité (notamment pour une éducation sexuelle qui prenne en compte toutes les sexualités), pour une Sécurité sociale intégrale (qui rembourserait sans conditions les parcours de transition et garantirait l’accès dans des conditions sûres) contre le fascisme et la propagande réactionnaire, contre les violences sexistes et sexuelles… sont autant d’axes qui recoupent les intérêts matériels immédiats des prolétaires LGBT+ et ceux du prolétariat dans son ensemble.

À l’inverse opposé, les promesses du capitalisme « inclusif », ne se révèlent que dans d’autres moyens de nous transformer en produits de marketing voire de produits tout court (pinkwashing/ rainbow washing).

Pour le socialisme-communisme, société où le libre développement de chacun est la condition nécessaire à l’émancipation de tous, rejoins la Jeunesse Communiste !

Pour « verdir l’industrie » Macron fait une fleur aux Bourgeois

Le 11 mai, Macron présentait son plan pour « verdir l’industrie », pendant son discours il a dit vouloir faire une « pause » sur les normes environnementales de l’Union européenne. Un quinquennat écologiste disait-il pour se faire réélire, difficile pourtant d’être moins engagé qu’une institution aussi libérale qui a érigé la liberté d’entreprise comme une religion.


Roland Lescure, le Ministre délégué chargé de l’Industrie en France, nous explique le 11 mai sur France info que cette pause doit durer cinq ans. En clair, il faut que rien ne soit fait contre les entreprises au niveau environnemental pendant tout le quinquennat. Tout l’inverse de ce qui avait été annoncé. C’est notamment très clair lorsque Lescure annonce qu’il faut “de la visibilité sur la réglementation pour savoir à quelle sauce ils vont être mangés”. Cette phrase est vraiment intéressante. Avec cette formulation, le gouvernement essaye de nous faire comprendre que les réglementations ne sont présentes que pour embêter les entreprises. Mais ce n’est pas leur objectif. Si elles sont là, c’est parce qu’elles sont nécessaires et qu’elles doivent être en constante évolution pour répondre au mieux aux enjeux climatiques.

La justification de cette pause est également le fait que nous soyons en avance dans les réglementations par rapport à des pays comme les États-Unis ou la Chine ce qui nous ferait perdre en compétitivité. Nous avons déjà entendu ce type d’arguments pendant la réforme des retraites avec le fait que le l’âge de départ en retraite serait trop bas par rapport à nos voisins européens, toujours avec le même argument de la compétitivité. La solution pour Macron semble ainsi être systématiquement le nivellement par le bas que ce soit concernant les conquis sociaux ou la lutte contre le dérèglement climatique.

Concrètement, Macron propose de réduire le délai d’implantation de sites industriels, passant de 12 à 9 mois. Le but étant d’attirer des investissements étrangers. Cela signifie que d’énormes projets comme les entrepôts logistiques d’Amazon et autres multinationales s’implanteront plus facilement, avec leur lots de désastres pour les écosystèmes et d’oppression des travailleurs et travailleuses.

Dans la pure lignée de son projet néo-liberale mortifère, Macron propose de nouvelles exonérations d’impôts pour les entreprises, les 157 milliards d’euros annuels qu’elles nous coûtent ne suffisaient apparement pas.


En clair, Macron s’inscrit dans le mouvement qui prône l’investissement dans un « capitalisme vert » (une oxymore). Il encourage les patrons à investir et innover dans de nouvelles « technologies vertes », comme la voiture électrique dont la production est extrêmement polluante. Pourtant on sait depuis longtemps qu’il faut sortir de ces logiques individualistes, tant pour le transport que pour les autres technologies. Ces innovations ne sont que d’autres aberrations écologiques visant à créer du profit pour les bourgeois.

Dans la même veine des projets d’écologie capitaliste, Bruno Le Maire doit présenter cette semaine son projet d’Industrie verte. Que pouvons-nous attendre de cette future proposition alors que nos représentants veulent cette fameuse pause ? Pas grand chose ? C’est vrai. Évidemment, investir dans les panneaux photovoltaïques, dans les matériaux pour éoliennes, dans les pompes à chaleur, c’est bien. Mais ce n’est plus du tout suffisant.


Pour être à la hauteur de la crise climatique actuelle, la seule solution est de sortir des logiques capitalistes de profits et de gavage des riches. Alors que l’intérêt de classe des bourgeois est l’enrichissement individuel perpétuel, une économie planifiée profitant aux travailleuses et travailleurs est la seule à même de satisfaire les impératifs écologiques.
À l’heure où la survie de l’humanité est en péril à cause d’une classe minoritaire de profiteurs, le socialisme est le seul système à même de sauver notre espèce.

Contre la complaisance de l’État à l’égard de l’extrême-droite, soutien à Yannick Morez

Ce 11 mars, Yannick Morez, maire de Saint-Brevin, a annoncé sa démission, et son intention de quitter la ville. Cette décision fait suite à la tentative d’incendie criminel de son domicile par des fascistes s’opposant au Centre d’accueil de demandeurs d’asile ( Cada ) situé sur sa commune. Depuis des mois, la commune de Loire-Atlantique de 14 000 habitants avait vu défiler sur son territoire tout ce que la France compte de néo-nazis et d’ultra-réactionnaires, appelés à la rescousse par des habitants ultra-minoritaires, persuadés que la proximité entre école et Cada mettait en danger les enfants.

Le maire étiqueté divers-droite souligne lui qu’il n’y a jamais eu le moindre souci avec les demandeurs d’asile dans son village. Il avait reçu des menaces, avait prévenu des gendarmes sans que rien ne soit fait. Après l’incendie de sa maison, il avait échangé au téléphone avec Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Encore une fois, rien n’a été fait pour le protéger.

Aujourd’hui, l’inaction du gouvernement face à l’extrême-droite oblige un homme à quitter la commune qu’il s’était engagé à servir. Il ne faut pas oublier que le fascisme, historiquement, s’est imposé en Italie et en Allemagne, d’abord par l’intimidation, voir l’assassinat, de ses opposants.

Les fascistes ne créent pas de troubles à l’ordre en place

Quelques jours plus tôt, une manifestation de 500 néo-nazis a eu lieu le 6 mai à Paris. Le défilé comprenait différents symboles et chants néo-nazis, on y apercevait des t-shirts White race… le tout avec le visage complètement couvert pour la plupart de ces « manifestants ».
Comme fréquemment dans ce genre de rassemblement, des enquêtes ont permis d’établir des liens directs avec les partis d’extrême-droite française, des proches de Marine Le Pen y ont été repérés. Malgré les déclarations de celle-ci, il est aujourd’hui avéré qu’elle a déjà défendu ces personnages gênants, en tant qu’avocate lorsqu’ils étaient membres du GUD et qu’ils avaient menacé avec des armes, des personnes au sein d’une radio… Un lien qui perdurera puisqu’elle les nommera conseillers dans une de ses campagnes. Ils coûteront d’ailleurs au RN (ou plutôt aux citoyens français) plus de 750 000€ d’argent public.
Cette manifestation était autorisée par la préfecture, il a par ailleurs fallu attendre une polémique et une question au gouvernement à l’Assemblée pour que Darmanin, sous pression, interdise les manifestations d’ultra-droite sans aucune autre mesure prise.  

Le préfet de police de Paris a estimé que la manifestation n’était pas « susceptible de créer des troubles à l’ordre ». À l’ordre en place, oui, car on sait en effet que les fascistes seront toujours au service des élites bourgeoises. Mais il est important de rappeler que des agressions ont très souvent lieu aux abords de ces événements, par exemple une semaine auparavant, toujours à Paris, où des hooligans toulousains chantant en chœur « La France aux français » ont commis des agressions racistes avant de tabasser un collaborateur parlementaire qui les avait filmés. 

Le gouvernement est très complaisant avec ces néofascistes dont les vidéos semblent sortir d’une autre époque. À tel point que la maire Ensemble, Sonia Brau, a permis aux manifestants néo-nazis de finir la soirée dans les locaux de l’espace Simone Veil (ça ne s’invente pas !) de Saint-Cyr-l’École. Le thème de la soirée : Honneur et fidélité, n’est autre qu’une devise SS. 

Nous apportons tout notre soutien à Yannick Morez. Partout, toujours, nous appelons à combattre la violence d’extrême-droite. L’État bourgeois semble décidé à laisser les fascistes déployer leur discours et leurs actions d’intimidation, qui pourraient devenir de plus en plus violentes. C’est donc au prolétariat de s’organiser pour faire reculer l’extrême-droite.